

Chers membres, Chers Canadiens, aujourd’hui le 12 février 2025, parlons un peu d’actualité.
Au niveau de la préparation de notre requête en Droits Autochtones, nos experts, supervisés par un Doctorant en Ethnologie, sont en plein travaux. Ils fouillent nos preuves amassées depuis 2004, ils amassent les manuscrits, les traités et toute la nomenclature que nous leurs avons fourni pour construire le mémoire des preuves pouvant être déposées devant les tribunaux, preuves irréfutables de notre Nation Autochtone Métisse toujours vivante aujourd’hui.
Nation Autochtone Métisse vivant avant 1850, et toujours vivante aujourd’hui, n’a rien à voir avec les Réserves Indiennes, ne vous trompez pas, nous sommes « du Sauvage » avant tout. Nos recherches ne se limitent non seulement pas aux preuves accumulées depuis 2004, amassées suite au jugement Powley, jugement qui nous a permis de prendre conscience que tous nos droits constitutionnels n’étaient pas perdus et que nous pouvions retrouver notre place comme peuple distinct, sur nos propres Terres, non cédées aux colonialistes Européens.
D’autre part, plus nous fouillons, plus nous grattons, plus nous amassons de nouvelles preuves historiques démontrant nos origines Amérindiennes, plus nous réalisons que nous avons été manipulés et trompés par les envahisseurs colonialistes Européens.
Présentement, je suis à lire un livre de Mario Mimeault, du titre : « Destins de pêcheurs (Les Basques En Nouvelle-France) », à la page 43, je lis : « Les Amérindiens savaient flatter leurs vis-à-vis Européens en leur disant en langue basque : « Endia chavé Normandia », c’est-à-dire que les Normands savent beaucoup de chose (source supplémentaire: https://fr.wiktionary.org/wiki/endia). Suite à cette lecture, une petite lumière vient de s’allumer, d’où vient vraiment le mot Indien, d’un mot Basque peut-être, plutôt que d’avoir pensé être aux Indes qui pour moi n’a jamais été probable ?
Depuis la première fois que j’ai entendu parler du mot Indien, je vivais une incompréhension totale, chez-nous « les Sauvages » qui ont toujours refusés de vivre en Réserves, ce mot est une honte. Nous « les Sauvages » nous sommes donc des hommes libres, le mot Indien signifia pour nous, ceux qui vivent en prison ou dans un enclos. Oui! Quand j’entends le mot Indien, dans ma tête, je vois une femme avec un point rouge sur le front. Les Indiens des Indes et les Amérindiens (les Sauvages) des Amériques n’ont aucune ressemblance, n’y physique, n’y vestimentaire, n’y culturelle. Alors le mot « Endia » venu des Basques qui a l’usage soit devenu « Indien » me semble le plus probable, lorsqu’on parle de l’origine du Peuple que les Européens surnomment « Indiens ».
D’autre part, quand j’ai lu le livre de l’honorable Max Gros-Louis, (Grand-Chef Huron de la région de Québec): « Le premier des Hurons », vous pourrez constater en lisant la page 51, que « les frères (religieux) » enseignants méprisaient tellement le mot « Sauvage », et à tel point, qu’ils les surnommaient: « Maudits Sauvages », alors que seulement en entendant ces mots, les Hurons en perdaient lumière et devenaient très agressifs.
Alors que le mot : « Sauvage » venant d’une mauvaise traduction d’un mot de la langue des Etchemins voulait dire ceux qui vivent dans les bois. Alors démontrons un autre exemple, le mot Mi’kmaq veut dire: « Bienvenu », toutes des dénominations imposées par les colonialistes.
Honnêtement, si on vous parle de framboises sauvages si délicieuses, ou de bleuets sauvages si délicieux, pensez-vous aux grosses des supermarchés ou des petites trouvées en forêts … pour dire que le mot « Sauvage » représente la ou les qualités, de ce qui est « naturelle », inaltéré par la main de l’Homme, et qu’on retrouve en nature dans son état naturel.
Tout cela pour vous dire nous vivons dans la désinformation depuis plus longtemps que nous pouvons l’imaginer.
Depuis même avant la colonisation, nous sommes trompés par les gestionnaires des peuples pirates. La preuve, aujourd’hui nos voisins Américains milliardaires veulent conquérir les Amériques au total, pas seulement le Canada, mais toutes les Amériques, ces milliardaires font trembler le monde entier.
Ils n’en ont jamais assez, ils sont pris d’un grand mal, le mal de la varice, de la cupidité et du pouvoir, un cancer notoire très malin.
Cela dit, je vais vous parler de ma fin de semaine, la neige venu dans la Baie des Chaleurs en semaine dernière, juste assez pour prendre les pistes fédérées. Je part de Maria direction les montagnes de Carleton dans les Chic-Choc, je passe le Lac Sant-Façon et me voilà parmi les Éoliennes, spectaculaires me diriez-vous.
Mais non, je suis en terre dévastée, je ne vois plus aucun rapace dans le ciel, aucune piste d’orignaux, plus de piste de lièvre, plus de piste de lynx, plus d’animaux en fait, je suis dans un désert, la réalité du désespoir me frappe je vois la mort qui nous regarde !
Encore plus effrayant, la forêt qui restait est en train de se faire couper au complet, les boisés qui ont été conservés pour protéger la faune sont disparu. Où sont les arbres qui restaient, les voilà un peu plus loin, ils sont empilés comme des bûches de poêle. Les billots sont aussi tous petits en diamètre, la majorité ne seront bons que pour faire « du chip » ou de la palette ou appelé aussi granule, un désastre écologique, je vois la mort d’une forêt devant moi.
Encore pire, je vois sur facebook que les Premières Nations Statuées Mi’kmaq de la Gaspésie viennent d’accepter un plan d’agrandissement du Parc Éolien d’Escuminac pour la gouvernance Caquiste du Québec. Les Mi’kmaq sont-ils devenue Blancs colonialistes? La Gaspésie fait partie des poumons de l’Est de l’Amérique, je vois la mort encore qui rode autour de nous. S.V.P. arrêtez de vivre que pour de l’argent, qui vous amène une petite jouissance à court terme. Il n’y a pas encore assez d’études sérieuses au sujet de ces exploitations d’Éoliennes là pour remplir nos terres de ces monstres de mort.
Parmi les Éoliennes de Carleton la piste fédérée fraichement ouverte est déjà semée de vallons de neige poudrée, impossible de s’y arrêter faire une pose, les vents nous gèlent en peu de temps, il faut prendre une petite coulée là ou le vent ne frappe pas pour arrêter se dégourdir les jambes.
Parmi les Éoliennes, la vie semble s’y être arrêtée, alors qu’avant celles-ci, l’orignal et les autres animaux, rapaces et oiseaux y abondaient, nous pouvions nous arrêter n’importe où en motoneige, y faire un petit feu de bois et souvent des chevreuils venaient nous voir pour « égayer » notre journée, maintenant plus aucune piste nulle part, je ne vois que la mort autour de nous.
Chers membres, chers Canadiens, cela presse pour que nous soyons reconnus comme « Peuple distinct », nous vivions en « Homme libre », jusqu’à maintenant, nous devons prendre notre place pour protéger « Mère nature », elle qui nous nourrit tous.
Voyons un autre aspect, créé en 2009, le concept de « limites planétaires », neuf (9) limites planétaires, visent à définir les grands équilibres naturels assurant un espace de vie préservé pour l’humanité. Que nous disent aujourd’hui ces neuf signaux d’alerte pour la planète ? (Source: https://www.notre-environnement.gouv.fr/actualites/breves/article/ou-en-sommes-nous-des-limites-planetaires).
Si vous voulez en savoir davantage sur les limites planétaires vous pouvez, sur youtube, trouver plusieurs conférenciers sérieux, qui se dévouent pour nous informer de leur mieux, tels que, Aurélien Barrau Physicien qui relais l’information, soit, qu’en quelques années, nous avons tué les 2/3 des populations d’insectes sur la planète, en quelques décennies les 2/3 des populations d’animaux sauvages, et de plus exterminés les 2/3 des arbres en quelques millénaires. Autre exemple, les animaux humains, en une seule année, en Europe environ 500 000 humains meurs prématurément à cause de la pollution (source: https://www.youtube.com/watch?v=IgFzmg8rlAQ), commencer à la minute 8:47 si vous voulez l’essentielle, ensuite Jean-Marc Jancovici, ingénieur du climat, ("Oui, c`est un peu la merde" source : https://www.youtube.com/watch?v=AOJzHwhvWnQ), ainsi que Arthur Keller, ingénieur système (Limites planétaires et limites de la croissance avec le rapport Meadows, source: https://www.youtube.com/watch?v=UMc2DKmmBPs), etc. <
Les chercheurs ont établi que six des neuf limites planétaires sont déjà dépassées à ce jour, dont la deuxième, soit, l’érosion de la biodiversité. Le taux actuel d’extinction planétaire serait 100 à 1000 fois supérieur, selon les régions, au taux « normal » exprimé par la nature elle-même.
En Gaspésie, actuellement, avec tous ces travaux qui entourent les projets éoliens, on observe déjà une érosion de la biodiversité Gaspésienne, c’est un vrai désastre. Il faut cesser l’hémorragie. Tout faire notre possible pour préserver notre richesse naturelle, qui était plutôt assez bien conservée, jusqu’à maintenant.
D’après ce que je peux constater, nous sommes les seules, la Nation Métisse Autochtone de la Gaspésie (aussi appelé : « Nation Métisse du Soleil Levant ») à vouloir protéger l’héritage de nos ancêtres, et le patrimoine de nos descendants.
Peuple vivant en harmonie avec « Mère Terre », la Constitution Canadienne nous a donné un pouvoir constitutionnel que les gouvernances colonialistes nous refusent. Aidez-nous financièrement en prenant votre carte de : « Support Terre », et pour ceux qui le peuvent donner un don pour qu’enfin nous ayons les sommes suffisantes pour déposer les preuves devant les tribunaux qui n’auront aucun autre choix que de reconnaître notre statut de Première Nation.
Nous semblons être maintenant les seules des Premières Nations qui ont l’intérêt de protéger « Mère Terre », la seule qui ne soit pas « achetable » par de l’argent qui illusionnent des temps d’abondance en nous amenant directement vers la dernière extinction, car oui, tous les spécialistes le disent, la 6 mème extinction est en cours, nous nous devons de la freiner autant que nous pouvons.
Tous ensemble, oui, tous ensemble, nous invitons les autres Premières Nations à se joindre à notre effort, c’est essentiel, c’est vital, de collaborer de notre mieux à cet effort collectif pour protéger notre habitat « La Terre », pour que « l’Homosapien », et les autres espèces, aient encore et pour longtemps, un milieu de vie vivable, prospère et agréable, où : « LA VIE soit une priorité ».
Benoît Lavoie
Grand-chef
Nation Métisse du Soleil Levant
présenté par Radio-Canada le 16 mars 2017 Ici le documentaire en video Utilisation de l'information par google Histoire de Louis Riel